Histoires d'un monde universitaire

...et cette société détruit les gens petit à petit parce qu'elle les prive de leur temps...qui est la chose la plus importante

comment je fais face? moi je dis non, je dis stop, je dis que ma vie personne ne la controlera

je prends le temps, je prends mon temps, mais c'est vrai aussi que à la base je suis peu-etre privilégiée, parce que je n'ai pas besoin d'aller en cour pour réussir, alors mon temps je décide chaque jour de ce que je veux en faire

et quand ça va mal, quand on me tape sur les doigts? je réponds que je suis libre, que ma vie personne n'y touche sans autorisation

aujourd'hui j'ai apprivoisé mon temps, bientôt la fac ce sera finis et là je sais que j'aurais mal parce que le temps s'échappera petit à petit.. mais en attendant je garde mon temps pour moi et pour ceux que j'aime

c'est facile à dire....je sais mais chacun peut réussir à apprivoiser son temps

...et cette société détruit les gens petit à petit parce qu'elle les prive de leur temps...qui est la chose la plus importante

comment je fais face? moi je dis non, je dis stop, je dis que ma vie personne ne la controlera

je prends le temps, je prends mon temps, mais c'est vrai aussi que à la base je suis peu-etre privilégiée, parce que je n'ai pas besoin d'aller en cour pour réussir, alors mon temps je décide chaque jour de ce que je veux en faire

et quand ça va mal, quand on me tape sur les doigts? je réponds que je suis libre, que ma vie personne n'y touche sans autorisation

aujourd'hui j'ai apprivoisé mon temps, bientôt la fac ce sera finis et là je sais que j'aurais mal parce que le temps s'échappera petit à petit.. mais en attendant je garde mon temps pour moi et pour ceux que j'aime

c'est facile à dire....je sais mais chacun peut réussir à apprivoiser son temps

Bravo Mousse pour les bonnes questions! C'est quand on ne se posera plus ce genre de question qu'on sera en danger.

Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis mousse. Pour aller à l'école chaque jour, je dois faire 2h30 de transport en commum. Au bout de la semaine, je suis cernée et je n'ai pas vraiment envie de me lâcher corps et âme dans les travaux.

Je pense comme toi que j'aurais dû prendre une année sabatique entre mon cégep et mon université. Mais comme toi, je suppose, quand j'ai reçue ma lettre d'acceptation à l'UQAM, je me suis lancée dans l'aventure en pensant que c'était probablement ma seule chance d'entrer dans un programme contingenté.

Donc en ce moment, je vis une période de stress surtout avec la fin de session. Le gens qui m'entourent sont dans la même situation que moi et nous trouvons la vie bien difficile par moment. Je pense que tout le monde rêve déjà à ce jour béni du mois d'avril, qui débutera officiellement quatre mois de vacances bien mérité.

Quand je pense à l'avenir, j'ai plutôt peur car le vrai monde commencera. Fini les vacances, place au monde du travail.Ce jour là, je pense que la fatigue accumulée se fera bien plus sentir...

Je comprends tout à fait votre situation, et je peux vous garantir qu'en ce moment, moi-même j'appréhende la fin de la session car il y a tellement de trucs à remettre, et puis en plus, je travaille 4 jours par semaine pour payer mes études, etc...

Mais je crois que c'est un choix et si vous aviez vraiment voulu prendre une année sabatique, vous l'auriez fait.  Il ne faut pas remettre en question les études, parce que rien ne vous y oblige.  Savez-vous qu'est-ce qui vous fait remettre en question à mon avis?  Le stress, la fatigue.

Pensez-y, nos emplois nous demandent beaucoup de temps, c'est normal de ne pas toujours avoir le goût de se lever tôt pour aller travailler, mais c'est la réalité, ce n'est pas seulement parce que nous sommes dans un monde de consommation, mais c'est à nous à se faire vivre et à bien gérer nos exigences.

Mais en même temps, c'est vrai que nous sommes jeunes pour choisir une carrière qui nous suivra une bonne partie de notre vie.  Mais nous avons tout le temps devant nous.  On est libre, on peut voyager, profiter de la vie et avec de la volonté, rien ne nous empêchera de continuer nos études.

Évidemment, c'était ma vision des choses....

Il est vrai que nous vivons dans une société où tout va vite. Je crois par contre qu'il en revient à nous de faire des choix et de bien se connaître. Rien nous oblige à nous conformer à ce mode de vie. Certaines personnes seront en désaccord avec ces choix. SO WHAT?

Pour ma part, j'ai pris une année sahatique après le cégep et je suis allée vivre au Mexique pendant six mois. Bien que la majorité de mon entourage s'y opposait, ce fut la meilleure décision de ma vie et je n'ai aujourd'hui aucun regret.

Je crois qu'il faut vivre le moment présent et arrêter de se culpabiliser pour un rien! De toute façon, peu importe ce que l'on fait, la Terre ne s'arrête pas de tourner et il fait parfois du bien de remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui!

                                               

Cette tendance sociale qui favorise un rendement et une productivité de la vie humaine qui est bien présente en Occident, connaît ses premiers balbutiements lors qu'a la Renaissance au 15e siècle, M. Descartes (et autres philosophes) mit de l'avant une logique rationnelle de la vie en opposition a une logique jusque là irrationnelle de la vie. (avec la religion catholique d'autrefois.)

Dorénavant, l'homme rechercha ardemment la vérité, les découvertes du monde, la raison.  Pourtant, aujourd'hui, nous sommes en train de vivre l'apogée de cette rationalisation qui se caractérise par la prédominance de la science sur la métaphysique (Le questionnement existentiel) et la religion.

Voilà l'historique de cette tendance.

Le rapport au monde très rationnel que nous prévilégions aujourd'hui, et ce dans les moindres activitées et réflexions de notre socitété, n'est pas "le meilleur" ou le plus humain. Il est seulement le résultat de notre évolution sociale, des moeurs que nous nous sommes nous mêmes imposés à travers l'histoire. 

D'Autres manières de vivre existent, dans certains pays non Occidentaux. Mais tous les pays tendent à s'intégrer à cette logique (la seule, croyons nous aujourd'hui...) dominante.

je pense que vs etes a coté de la plaque , nous sommes ds une société de consommation que nous ne pouvons diriger nous sommes en quelquesorte esclave de nous meme car c les gens comme ns qui comsomment regarder par exemple l'ordinateur et vous ne pouvez dire que vous nen avez pas , c un moyen tres efficace de propager l'information exemple:la publibicité ,nous sommes tous comsommateur et somme obliger de l'etre car comme vous dites le temps c de l'argent (sauf privilegié) echapper a cette société serait echapper a notre monde et a notre generation et ui ns sommes humain alors si vous ne voulez pas apartenir a cette socité de consommation qui fait l'objet de bcp de debat ( vivre ds la consommation n'est pas un crime mai une obligation)alors ce monde ne vs convien pas.je denonce cette société que je presente comme favorablealors quelle detruit et emprisonne sans que personnene puisse l'arreter car le propre de l'humain est deprogresser.

Bravo pour l'article, ça m'a fait ouvrir un peu les yeux sur le rythmme de vie que je m'impose et qui est néfaste autant pour ma santé que pour mon moral et celui des autres. Je travaille 25 hrs par semaine en plus d'aller à l'université. Je paie mes comptes, mon loyer, ma bouffe, fait mes devoirs....En bout de ligne je suis tellement fatiguée que je ne profite pas pleinement du temps que je passe avec mon chum, mes amis, ma famille....

J'en suis à souhaiter une grève générale la session prochaine autant pour que le gouvernement se réveille que pour ralentir le rythmme de vie que je suis incapable d'arrêter!

Il est vrai que nous sommes sans cesse en mouvement, nous devons performer dans tous les domaines et surtout suivre le bon chemin vers le monde du travail mais, malgré cela, j'essaie toujours de prendre du temps pour moi durant la semaine. Prendre un peu de temps ne veut pas dire prendre des heures pour relaxer cependant, je prend 30 minutes pour écouter mon émission préférée, je continue un livre que j'ai commencé, je prend un bon bain chaud,etc. Moi aussi, je suis très prise par les études, mon travail, mes amis mais, il est toujours important de s'arreter un peu pour se détendre. L'année dernière, j'ai travaillé comme une folle et j'ai fini par ne plus rien faire, j'étais tout simplement vidée! Je ne ferai plus la meme erreur. Cette année, je me suis fait un horaire raisonnable et je fonctionne très bien. L'important, c'est de bien connaitre nos limites et de les respecter. Si les autres ne sont pas d'accord avec notre démarche personnelle, excusez moi l'expression mais qu'il aillent au diable. Quand on est bien avec soi-meme, c'est là que nous pouvons bien performer et travailler efficacement.

Merci à tous pour vos commentaires !

Je suis bien heureuse de savoir que je ne suis pas la seule à être à bout de souffle et questionnée sur le sens que prend ma vie, ma carrière, mes études et tout le reste alors que je me sens continuellement comme une girouette obligé de performer de façon efficace et rapide dans à peu près tout. On a qu'une vie à vivre ...Prenons le temps d'en profiter, peut-être devrions nous faire le ménage dans nos vies et garder seulement les choses qui sont bien pour nous ...que ce soit dans les relations personnelles ou pour les milles projets qui nous tombent dessus!